Ne jouez pas avec le temps...
Liam aurait dû mourir en mer en 1912. Maddy aurait dû mourir d'un accident d'avion en 2010. Sal aurait dû mourir dans un incendie en 2026. Mais une mystérieuse agence les a sauvés pour les recruter. Désormais, ils sont des Time Riders. Leur mission : empêcher que les voyages dans le temps ne détruisent l'Histoire.
Suite à une erreur de Maddy, Liam se retrouve bloqué 65 millions d'années en arrière, sur le terrain de chasse de dinosaures plus féroces les uns que les autres. Le garçon doit trouver un moyen de contacter Maddy et Sal au plus vite, s'il veut éviter d'être mis en pièces. Mais ne risque-t-il pas s'endommager l'Histoire et de créer une nouvelle – et terrifiante – réalité ?
Année de parution française : 2012
Année de parution originale : 2010
Titre VO : Time Riders, book 2: Day of the predator
Genre : Jeunesse, Aventure
Editions Nathan
Publié en 2012 ~ Langue : Française ~ 444 pages
Traduit par Aude Lemoine
J'avais adoré le premier tome de cette série vraiment prometteuse, alors quand j'ai reçu le tome 2 sans m'y attendre, waouh, quelle belle surprise !
Une fois encore, la couverture est superbe, et elle nous met vraiment dans l'ambiance.
Le style de l'auteur est toujours aussi parfait, rythmé, intéressant, visuel et agréable à lire, un vrai régal pour notre imagination.
Au niveau de l'histoire, l'auteur a su se renouveler avec brio, et c'est ce qui fait toujours peur dans une suite, les répétitions, surtout avec un tel sujet. Mais ce n'est absolument pas le cas ici, tout comme nos jeunes apprentis Time Riders, on pose un regard neuf sur ce qui arrive. Et quelle aventure !
Liam se retrouve par erreur avec un groupe de personnes, dont Becks la version féminine de Bob, au temps des dinosaures. J'ai trouvé que toute cette partie était décrite intelligemment par l'auteur, ne cédant pas à l'envie de mettre des dinosaures tous les 2 mètres comme on peut souvent le voir dans les films du genre, où on a souvent l'impression que tous les dinosaures de la Terre vivent au même endroit. Liam et les autres se retrouvent livrés à eux-même, ne sachant pas quand et surtout si ils pourront rentrer un jour, ils vont devoir s'adapter, se protéger... Comment se construire un semblant de survie dans ce monde hostile, tout en essayant de ne pas perturber l'histoire, et donc de ne pas laisser trop de traces... voilà ce qu'ils vont au départ devoir affronter. Et puis même si ils savent que l'Histoire telle que nous la connaissons ne doit pas être modifiée, allant jusqu'à penser à se supprimer, l'instinct de survie reprend le dessus, et toute une dangereuse expédition est mise en place afin de laisser un message pour le futur.
L'auteur invente une nouvelle race de dinosaure, dont on suit régulièrement le chef à travers son récit, ce qui est très intéressant. On découvre certaines de leurs coutumes, comme celle qui consiste à manger le corps de leurs êtres chers disparus, afin de garder leur mémoire et leur force. Des dinosaures avec un certain aspect humain, vraiment effrayant, mais qui surtout, tout comme l'homme, est capable d'adaptation. Ils représentent la vraie menace qui pèse sur Liam et ses amis, et de façon pour le moins terrifiante.
Il y a donc un nouveau personnage important, la version féminine de Bob (que j'avais adoré dans le 1) nommé Becks par Liam. Liam est d'ailleurs troublée par cette jeune femme, dont on suivra, de la même façon que pour Bob, son évolution. J'ai aimé le parallèle fait entre elle et les dinosaures qui menacent Liam et ses amis. Ils s'adaptent à leur environnement, aux gens qui les entourent, de la même façon. Elle se retrouvera d'ailleurs en eux, réalisant que quelque part, ils ne sont pas si différents.
De leur côté, les filles Mady et Sal ont aussi leur lot de surprises et d'obstacles, et vont devoir gérer pas mal de choses. Jusqu'à la fin, on se demande comment ils vont tous s'en sortir.
Et quelle fin ! Quelle révélation ! Je ne l'avais absolument pas vu venir, et je peux vous dire que ça m'a fait réfléchir une bonne partie de la nuit, c'est tout simplement incroyable ! Je n'en revenais pas, rarement j'ai été si surprise. Monsieur Scarrow, chapeau !
Ma note : 4,5/5
